Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

vendredi 31 octobre 2014

Gérard Lartigau





J'ai souvenir, étant enfant, d'avoir été charmé par la voix, la prestance du comédien Gérard Lartigau. Plus présent au théâtre qu'au cinéma, je n'ai eu l'occasion de l'apprécier qu'à travers quelques dramatiques télévisuelles.
J'apprends, en regardant la cérémonie des Molières voici quelques mois, que Gérard Lartigau a disparu en début d'année, à l'âge de soixante-douze ans.
Il joua récemment le rôle de Boussac dans l’Yves Saint-Laurent de Jalil Lespert.
L'article de Jean-Noël Mirande paru dans le journal Le Point donne des précisions qui éclairent peut-être les raisons de cette relative absence dans le 7ème art :

" Au cinéma, Lartigau appartient à la catégorie des "seconds rôles". Il est le fils de Michel Piccoli dans Les choses de la vie. Il devient plus grave lorsqu'il évoque sa rencontre avec Claude Sautet :
- "Après qu'il m'a engagé, une âme bienveillante a dit au réalisateur : Attention, tu engages un pédé..."
Quarante ans après, la blessure est toujours sensible :
- "J'ai eu l'impression que ce dont je ne me cachais pas avait changé nos rapports. Je lui en ai parlé, car mon instinct me faisait dire qu'il y avait une gêne de sa part, même s'il s'en est défendu. En tout cas, il ne m'a jamais réengagé."


Les choses de la vie - Gérard Lartigau, Léa Massari et Michel Piccoli


Je ne sais pourquoi, mais j’ai l’impression que je ne reverrai plus un film de Claude Sautet tout à fait de la même manière…







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1 commentaire:

Silvano a dit…

Très intéressant, merci.