Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

dimanche 16 novembre 2014

J'ai cru t'apercevoir au fond d'une forêt






J'ai cru t'apercevoir au fond d'une forêt.
 
Je t'ai cherché. J'ai appelé. J'ai questionné toute chose qui t'aurait pu voir passer, chanter, danser dans la joie du soleil. Il n'y avait que brindille au sol, pierre sur le chemin. Les feuilles, frémissant, n'ont osé me parler tant elles devinaient mon désir de toi.

 
L'acacia s'est détourné ; le myrte s'est caché. D'autres fleurs n'ont pas voulu m'entendre.

 
Tu étais arbre. Tu étais chêne dont la robustesse me rassurait, tu étais frêne dont les rameaux se tendaient vers moi.



J'ai cherché, cherché encore. Jusqu'au fond du ruisseau dont le murmure m'a appelé. La fraîcheur de l'eau n' a pas apaisé ma soif. J'étais brûlant, frissonnant, pris de fièvres. Je me suis assis, appuyé contre une touffe de roseaux. Je me suis assoupi ; je suis resté près du ruisseau.

 
Pierre Clementi, via Finestagione

Un souffle à peine esquissé m'a éveillé.[...]

(à suivre ?)

Aucun commentaire: