Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

jeudi 1 janvier 2015

Garçon lascif

David Slijper - Caravaggio

5 commentaires:

Silvano a dit…

Boudiou !

Silvano a dit…

Mais je conteste le terme "lascif". L'image est puissamment érotique, certes, car plaisamment sacrilège : la petite croix sur la blancheur virginale des sous-vêtements est le dernier rempart.
Monter à l'assaut ?
Tout tremblant, peut-être...

Celeos a dit…

Mais, si lascif ! Mon cher Petit Robert, compagnon de tous mes instants, me livre, en son sens premier que je retiens : "lascif : fortement enclin aux plaisirs amoureux". Le sens trivial est un héritage des bigoteries du XIXe siècle. Le dernier rempart de la petite croix est un élément supplémentaire pour aller au-delà du simple t-shirt, ainsi que nous y invite l'épaule dénudée. Oui, il faut monter à l'assaut, en tremblant délicatement, mais sans stupeur !

Silvano a dit…

Je la publie bientôt (vous citant, bien sûr). Il faudra que je remette à l'honneur la rubrique "revue de blogs", où j'insérais, avant, mes images préférées des "blogs amis".
J'ai repris le Petit Robert (de plus en plus lourd, non ?)et vous donne acte de ce "lascif".

Celeos a dit…

C'est gentil, Silvano, de ne pas me croire sur parole. Je suis brave garçon : je ne vous en tiens pas rigueur puisque je vois que vous battez votre coulpe. Non, mon Petit Robert, n'est pas lourd : entre lui et moi c'est une longue histoire d'amour avec qui rien ne pèse...