Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

mercredi 4 mars 2015

Ravel/Dumay : Tzigane

Imori Taijiro à la direction du Kansai Philharmonic Orchestra et Augustin Dumay au violon solo pour une interprétation magistrale et ébouriffante (c'est une façon de parler car leur chevelure à eux s'en sort plutôt bien !) de Tzigane de Maurice Ravel. Beau rapprochement Orient/Occident !


Voici une interview du 23 juillet dernier d'Augustin Dumay, qui dirige aujourd'hui le Kansai Philharmonic Orchestra.
"Augustin Dumay, un chef d’orchestre qui vit au diapason du Japon". Propos recueillis par Sophie Bourdais dans Télérama. A lire ici : clic

4 commentaires:

joseph a dit…

C'est peu dire que je connais la partition sous ses moindres détails pour l'avoir disséquée naguère avant que les droits d'auteur ne coupent mon élan créateur - car au fur et à mesure que les notes s'égrènent il y a des atmosphères qui se dégagent et souvent j'ai entendu des images...mais de là à les mettre sur celluloïd 2000FFr pour un amateur c'est cher

Silvano a dit…

Très belle interprétation. J'avais entendu cette œuvre en concert par Vengerov salle Pleyel. Je préfère cette version plus sensible, plus "tzigane"... finalement.

Celeos a dit…

@Joseph : on a envie, en effet, d'y voir quelques images de campagnes balkaniques...
@Silvano : Augustin Dumay, c'est trop de la balle ! Il nous a donné des pages magnifiques. Je reste persuadé que l'âge bonifie les talents.

joseph a dit…

Augustin Dumay j'ai pu l'apprécier en "live" dans le concerto de Bartók! quelle maîtrise !Et puis je l'avais vu en tant que pédagogue dans un reportage quand il dirigeait un ensemble belge ,avant de céder la place à un autre prodige Français mais pianiste celui là , Frank Braley -que j'ai aussi entendu en "live" dans deux concertos de Beethoven ! merci de raviver de si bons souvenirs