Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

samedi 4 juillet 2015

Φιλοτιμώ !

Manólis Glézos, Míkis Theodorákis, María Farantoúri, autant de noms liés à l'esprit de résistance : il existe un ordre mondial, celui de la finance, qui vise à asservir les peuples. Cet ordre mondial a besoin des systèmes autoritaires comme moyen d'assurer leur pouvoir. Jamais les nazis et leurs alliés n'auraient pu, pendant toutes ces années 1930-1945, asseoir leur domination s'ils n'avaient eu, à leurs côtés le soutien des industries, qui, alors, détenaient également le pouvoir financier, en Europe, aux États-Unis d'Amérique.

Aucun pouvoir financier ne doit pouvoir excéder l'expression démocratique et l'affirmation de solidarités entre les peuples.

Le peuple grec a trop subi les excès des clans Caramanlis-Papandréou, alliés du système bancaire. Quelles que soient les conséquences du refus aux conditions inacceptables de la troïka, il reste au peuple grec sa dignité.

Manólis Glézos fut celui qui osa décrocher le drapeau nazi de l'Acropole d'Athènes le 30 mai 1941. Aujourd'hui, il appelle à refuser les conditions faites aux Grecs par l'Eurogroupe.

Il faut voter NON - ΌΧΙ au referendum grec de dimanche !

Le dernier degré de l'asservissement se retrouve derrière les barbelés.

Míkis Theodorákis / María Farantoúri - O Antónis (1974)

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