Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

mardi 6 octobre 2015

Vogue le navire

E la nave va est un film de Federico Fellini sorti en 1983.

« Comme beaucoup de ses réalisations, Et vogue le navire parle profondément de cinéma, mais ici l'évocation se fait plus triste et nostalgique. Le film débute par un prologue mettant en scène l'embarquement des passagers ; avec comme seul son le bruit d'une pellicule tournant dans un projecteur, il est filmé en noir et blanc et sépia ainsi que sur une cadence d'images accélérée comme pour rappeler le cinéma des origines, en particulier le burlesque et son pantomime. C'est progressivement, alors que la caméra s'élève sur un immense escalier, que la couleur fait son apparition. L'une des dernières séquences du film montrera un jeune passager éploré se projetant une bobine mettant en scène la diva disparue, alors qu'il a les pieds dans l'eau pendant que le paquebot coule. Entre ces deux séquences, se déroule donc le film, un voyage étrange racontant la fin d'un monde avec ses personnages grotesques approchant le ridicule et enfermés dans leur art vieillissant et leurs coutumes surannées - les longues séquences, parfois artificiellement étirées, dans le restaurant sont l'occasion pour le réalisateur de nos offrir une galerie de portraits particulièrement savoureux. » 

La suite dans DVDclassik. C'est ici : clic



2 commentaires:

joseph a dit…

il y a une scène qui m'a vraiment marquée, c'est lorsque des chanteurs et cantatrices se renvoient le chant comme une partie de ping pong dans les entrailles circulaires du navire !mais Fellini avait le secret des séquences différentes par rapport aux autres cinéastes ( surréaliste?) dans chacun de ses films (la séquence dans les brumes d'Amarcord) (le défilé haute couture des évêques dans Fellini Roma)

Celeos a dit…

Il y avait chez Fellini ce sens du chaos, que la période mussolinienne lui avait appris.