Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

vendredi 27 novembre 2015

Un drapeau s'il en faut un

C'est un drapeau d'inclusion, pas d'exclusion, choisi, et non imposé à qui que ce soit, rappelant qu'il a été celui des noirs, symbole de paix. Je veux croire que nous sommes tous, de toutes les couleurs, LGBT, hétéros, de la même nation arc-en-ciel, celle de l'espoir que, quelles que soient nos différences, on s'en foute. Royalement, républicainement. Démocratiquement. Humainement.



14 commentaires:

Anonyme a dit…

...comme un "drapeau de joie" qui claque au vent...il emporterait la terreur enfouie en chaque Homme et laisserait éclater le rire des enfants.
Marie

Celeos a dit…

Un drapeau de joie ! Quel beau terme ! Rire encore, au-delà de toute terreur et de ce que la terreur impose. Belle journée, Marie.

estèf a dit…

Il est bien beau ce drapeau.
Quant au bleu, blanc, rouge, il y a ce que nous savons et pensons de lui, il y a comment certains l'ont brandi et sali même à certaines époques, mais n'est-ce pas à nous finalement aujourd'hui, de le laver de ces tâches qui nous l'ont fait rejeter ? Je ne voudrais pas entrer dans un long débat sur un sujet quasi émotionnel pour lequel je ne suis pas certain de tenir la route longtemps, mais moi-même dont l'enfance et l'adolescence sont marquées par la distance à certains des symboles de la République, comme l'hymne et le drapeau, j'ai été plus d'une fois ému par les témoignages que j'ai pu recevoir lors de voyages à l'étranger, de personnes qui leur donnait une portée symbolique bien plus forte que celle que nous avions pu admettre.

joseph a dit…

...mais où est passée la septième couleur? du côté du soldat inconnu?

Silvano a dit…

J'aimais beaucoup voir, lors de mes voyages en Italie, les balcons pavoisés aux couleurs de cet "arcobaleno" où l'on pouvait lire, en plus, ce mot : PACE

Celeos a dit…

@Joseph : ben, avec la septième compagnie !
En fait on ne compte vraiment que six couleurs à l'arc-en-ciel, le violet et l'infini étant confondus.

Celeos a dit…

Indigo, pas infini ! Je déteste les censeurs, dont le correcteur automatique de mon phone.

yves a dit…

personnellement je déteste toute symbolique pays, nation, identitaire, bla-bla-bla...
tout ça m'ennuie et m'énerve.
zut ! j'déprime. j'vais m'faire un gratin de buttternut avec thym, cumin et noisettes en miettes, le tout mélangé à un filet d'huile d'olive. et zou !
j'en connais un qui va encore me dire qu'il grossit à cause de ma cuisine. n'importe quoi : y'a pas plus équilibrée que ma popote !
Celeos, Joseph et les z'aut' faites-moi rire !

Celeos a dit…

Yves, tu connais l'histoire du Breton qui va faire la guerre de 14-18 sans parler un mot de français et qui se fait fusiller parce qu'on le prend pour un Allemand qui a passé l'uniforme français ?
A zut, elle n'est pas drôle, à part pour les gradés ...

joseph a dit…

mais on pourrait dire comme Galilée "pourtant il y en a sept" mais n'est ce pas une symbolique en plus de ne pas distinguer certaines nuances !

Celeos a dit…

Certes, Joseph, mais alors, si l'on veut nuancer, on part dans l'infini des nuances, ce qui est très joli programme...

yves a dit…

Celeos, longue lignée de bidasses chez moi : officiers, gradés de tout poil. bref, en cassant la suite et rejetant tout ça, j'ai fait figure de traitre. le curieux, c'est l'affection et la reconnaissance paternelle de mon général de cavalerie de père, comme si d'avoir dit merde lui avait fait plaisir !
sinon, les pauv' bretons, z'en ont entendu sur leur compte ! d'où leur sale réputation de picoleurs de pinard !
à part ça, un bref coucou de salutation admirative à l'ami Joseph dont j'apprécie de plus en plus les points de vue au coin du feu et la poésie dont il fait preuve souvent.

Anonyme a dit…

Bien vu Céléos ! Nous avons plus besoin d'esprit de paix que de nationalisme. L'histoire nous montre, malheureusement, que lorsqu'on sort les drapeaux et chante les hymnes guerriers...

Celeos a dit…

Eh, oui, Jérôme ! Jamais je ne pourrai faire un éloge de la frontière, artifice de l'histoire.