Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

vendredi 12 février 2016

Padak

Comment dire ? 
Il y a des limites à ne pas dépasser, des «murs du son» comme me l'avait gentiment fait remarquer un blogueur avec qui j'avais pu croire partager quelques affinités. Là c'est un peu trop, dans l'apologie du Paris-Dakar, où des décérébrés (avant l'accident, évidemment) se comportent comme on leur a appris, de manière coloniale, font état de leur plaisir à franchir les dunes, à s'éclater avec de belles machines (j'ai moi-même une moto, mais l'utilise de manière citoyenne), sans se soucier du mépris que constitue l'appropriation de ce territoire considéré comme s'il n'était habité par personne. Je ne vais pas faire l'argumentaire : c'est un billet de mauvaise humeur, mais qui met un point final à toute référence à son blog : je l'enlève de la liste de mes blogs amis (lui l'avait fait il y a déjà un certain temps). Je le laisse donc dans sa révérence éprouvée auprès du «Président Hollande» qui semble le satisfaire pleinement dans ses choix politiques : ce n'est pas mon cas.


Juste un rappel : des femmes, des enfants ont été tués de la manière la plus conne par des abrutis avec une moto comme arme, peut-être non intentionnelle, mais le risque connu, accepté, reste intolérable. 
On peut aimer la moto d'une autre manière. Huit minutes de bonheur pur ? On peut choisir de ne pas grandir. En ce qui me concerne, si la moto est un plaisir, ce n'est pas là que je mets mon bonheur.
Petit rappel : quelques larmes versées par ce blogueur devant la photographie du petit Aylan. J'espère qu'il a au moins versé autant de larmes sur la liste des enfants tués dans l'histoire du Paris-Dakar.
C'est là : clic

2 commentaires:

yves a dit…

vingt dieu ! la belle église, que l'curé chante bien dit la baronne en posant sa chique sur le coin du piano !
mille pardon, c'est mon juron préféré dans ce genre d'événement.
quand celeos est en pétard, vaut mieux pas être motard !
hélas, ami, il y a beaucoup de cons et le pire, c'est qu'il y en a qui sont des salauds en plus.
l'intérêt de mon mètre soixante-six, c'est que mon épaule est facilement accessible pour y poser sa tête...
toute ma sympathie respectueuse, ô blogueur !
un coup de gueule parfois...

Celeos a dit…

Ah non, ce ne sont pas les motards qui sont en cause, seulement ceux qui manquent d'éthique. Passez-moi votre épaule, j'y appuierai ma désolation !