Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

samedi 3 septembre 2016

L'Espiguette en direct

...Ou presque.
La plage était déserte,  vide de garçons. La mer s'est agitée sous le vent. Le phare lançait des clins d'oeil. Je me suis enfoncé dans l'eau, vérifiant que j'étais fait des mêmes éléments.

Photo Celeos

6 commentaires:

joseph a dit…

Tu te rejoues la scène finale du "Grand bleu"? bon WE, artiste!

Anonyme a dit…

Vous l'êtes Céléos et aussi de terre, de feu et d'air.

Il y a aussi dans le nord d'immenses plages désertes encore "sauvages".
Il m'a semblé parfois, m'y promenant, être à l'aube du monde et de l'humanité, libre au milieu de tous ces éléments.
Où tout était encore possible.
Marie

Celeos a dit…

Bon week-end, Joseph !
On a ici un peu le même sentiment de liberté, Marie, et la possibilité de marcher indéfiniment. Oui, tout semble encore possible et chaque matin renaît au monde en parfaite innocence.

yves a dit…

chaque matin breton, je me lève et mon premier geste est d'aller faire trempette ainsi. oui, impossible de se lasser de la contemplation de ce spectacle : la mer et le ciel qui se mélange et la nuit qui est passée tout nettoyer ! nager à cet instant relève pour moi d'une symbolique : renaissance.

Celeos a dit…

Savoir renaître, Yves est un vrai bonheur !

Guillaume a dit…

Une plage déserte propice à la méditation...