Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

jeudi 30 mars 2017

Rimb et les autres

Fétichisme...

Quand on est fan de... on se précipite sur des traces, on parcourt les chemins, on honore les tombes. A partir de quelle attitude la révérence à une personne devient-elle si prégnante, pathologique, au point de vouloir s'approprier un objet qui contiendrait une parcelle de l'esprit ou de l'âme d'une personne remarquable ? Les saints populaires étant les premiers à faire l'objet de ce type de dévotion. Quand j'étais enfant, il y avait dans une boîte à cartes postales et images diverses une carte consacrée à sainte Thérèse de Lisieux la représentant en habit religieux, et, tout au bas, un petit carré d'étoffe maintenu sur la carte avec un petit croisillon de fil rouge. Au dessous de ce petit carré d'étoffe, la légende disait : étoffe ayant touché la sainte.

Je me suis toujours méfié de ces objets qui auraient pour les esprits trop naïfs le pouvoir de capter une part de ce que pourrait être une personne. On pourrait faire de belles thèses sur ce sujet. On sait que le propre des collectionneurs est, justement, de ne pas pouvoir venir à bout d'un certain nombre d'objets qui contiendraient des parcelles d'une personne et de ce qu'elle a été et touché, d'une civilisation. C'est un peu ainsi qu'on a fait des musées. Peut-on croire que rassembler l'intégralité des représentations de la passion du Christ pourrait donner autre chose qu'une idée de ce qu'elle a réellement été ?

Ce n'est pas de manière fortuite que j'utilise ce terme de passion. Il faut en effet qu'il y ait une souffrance que l'on est amené à supporter pour que le mal d'être que n'importe quelle personne éprouve à un instant de sa vie puisse trouver une correspondance dans ce qu'a écrit un auteur.

En l'occurrence, deux informations de l'actualité viennent illustrer cette notion de fétichisme, que l'ethnologue Arnold Van Gennep avait théorisée sous le nom de contamination : il suffirait en effet que le simple toucher d'un objet permette de transmettre les vertus que possédait une personne à qui l'on reconnaît une transcendance, ayant réussi à atteindre au sacré. Car c'est bien là que se situe la chose : trouver un sens à une vie dont les plaisirs sont sus périssables dès les premiers instants. La religion n'a pas d'autres justifications.

Ce que le poète Arthur Rimbaud avait traduit dans un verbe lumineux participait de ce même élan, dans la lucidité de son jeune âge : aller au-delà des sens apparents, arriver à pénétrer le cœur même de l'image devait permettre de comprendre les raisons de l'être et de ses sens. Son ami de cœur et de cul, Paul Verlaine, avait lui bien compris à quel point il s'était fourvoyé dans les normes sociales, ce que lui renvoyait en image terrible l'attitude même d'Arthur Rimbaud, implacable dans sa jeunesse exigeante, capricieuse, immorale.
C'est cette attitude du choix de la lumière qui est révérée depuis tant de générations par les artistes. Certains suivent un chemin qu'ils croient apparenté à celui d'Arthur. Paul s'est perdu dans une poésie qui ne fut pas toujours bonne. On ne fait pas une oeuvre en l'espérant la faire. Il faut parfois accepter de se perdre sans préjuger de ce que la perte du sens apportera.

Patti Smith, la belle, n'a pas assez de ses souvenirs avec le beau Robert. Il fallait qu'elle achetât quelque chose qui lui vienne d'Arthur. C'est chose faite : elle a acquis une maison construite sur le domaine de la famille Rimbaud à Charleville. Ce n'est évidemment pas la maison où vécut le jeune Arthur, et on sait suffisamment sa détestation de ce terroir pour n'en avoir éprouvé aucun véritable plaisir. Patti Smith croit-elle pouvoir trouver dans cette maison des parcelles de lumière qu'Arthur aurait pu dispenser ?

Patti Smith et Robert Mapplethorpe


Les Inrocks, qui écrit souvent des trucs très cons, n'a pas dérogé à son habitude. Voici ce qu'écrit le journaliste :

« Patti Smith est désormais la propriétaire de cette petite bâtisse champêtre dans laquelle on imaginerait sans mal Arthur Rimbaud, rédiger les vers du Dormeur du Val (1870) ou du Bateau Ivre (1871). Si la nouvelle a été rendue officielle la semaine dernière (lundi 20 mars), la transaction s’est décidée en février 2017, lors du passage de la chanteuse au festival Génériq. »


Maison sur le domaine de la famille Rimbaud à Charleville

Ce qui est très con, c'est évidemment de penser qu'une « petite bâtisse champêtre » telle que celle-ci, qui n'était pas construite au moment de la mort de Rimbaud en 1891, aurait pu permettre d'écrire Le dormeur du val, ou Le bateau ivre. Les Inrocks doivent s'imaginer que le travail de poésie est une sorte de labeur routinier auquel on s'attache en gentleman farmer. Je ne prétends pas savoir où Arthur a écrit ces deux poèmes. Mais en octobre 1870 et au printemps 1871, dates de leur écriture, Arthur était déjà en fugue de ce lieu, et la maison n'existait pas. Les poètes, alors, se réfugiaient davantage dans les cafés, qui étaient chauffés, et où il était possible d'avoir de la lumière permettant d'écrire. 

Il est bien difficile d'imaginer dans cette pensée bourgeoise, et très parisienne pour ce qui concerne Les Inrocks, ce que peut être un travail d'écriture. Je veux dire de celle qui a dévoré Arthur.

Et lui rendre hommage, justement, ne passe pas par d'autre voie que par la lecture de son oeuvre. Une nouvelle édition vient de sortir dans la collection Quarto de Gallimard :


Un concert d’enfers. Vies et poésies, d’Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, édité par Solenn Dupas, Yann Frémy et Henri Scepi, Gallimard, « Quarto », 1 856 p., 29,50 €.

Ça aussi, c'est le deuxième aspect du fétichisme, les rééditions à l'infini qui n'apportent rien de plus... Le titre est un peu con, là encore. Un concert d'enfers. Je leur laisse.

Je vole au journal Le Monde l'image façon Roy Lichtenstein, signée Grégoire Guillemin, qui illustre le bouquin. L'illustration est marrante, un peu anachronique, mais c'est sans importance. Lisons, relisons Arthur, et Paul. Peut-être un peu de cette vibration nous atteindra-t-elle, sans fétichisme. Si la lumière éclaircit les brumes de notre cerveau, la journée n'aura peut-être pas été perdue.

© Grégoire Guillemin

mardi 28 mars 2017

Stupéfiant !

Stupéfiant! est une émission de Léa Salamé présentée sur France 2
Un magazine très gay dont aucun des sujets présentés n’est à jeter :

Comment la collection « La Pléiade » est-elle conçue ?
Portrait de la pianiste Khatia Buniatishvili, à 18 mn
Le retour du Guépard au Palais Gangi à Palerme, à 34 mn
Inhotim, paradis de l’art contemporain, à 55 mn
Freddy Mercury, à 1 h 13 mn
Pierre & Gilles, 1 h 20 mn

Voir Alain Delon, le lendemain de la rediffusion de Plein soleil de René Clément, rappelle les belles années de cinéma que lui ont apportées certains réalisateurs — évidemment Luchino Visconti… Curieux homme, à la fois touchant, détestable par beaucoup d’aspects — on connaît ses propos homophobes condamnés par sa propre fille, son admiration envers l’armée et les années d’Indochine !, son amitié avec Le Pen, son mépris exprimé ici pour Helmut Berger. Laissons-lui le doute sur une orientation sexuelle qu’il n’a jamais avouée, de cette homophobie qu’expriment certains homosexuels ou bisexuels parce que le goût des hommes leur fait peur… Ça lui appartient.


Sympa, je vous ai mis les minutages, ce qui permet de choisir les sujets en fonction de son précieux temps disponible !

Bon visionnage !


lundi 27 mars 2017

Ciné-club

Arte nous a offert hier soir un très beau film de Brian de Palma, Obsession, dont on ne peut pas dire qu'il soir vraiment un remake de Rebecca, d'Hitchcock. Evidemment, je regrette qu'Arte s'obstine à programmer des VF aux heures de grande écoute, alors qu'il est évidemment préférable d'avoir des sous-titres en français et une version américaine. Défaut de traduction ? En tout cas grosse bêtise qui attribue des peintures du Quatrocento au quatorzième siècle (Baldovinetti était cité) pour des fresques de San Miniato al Monte, qui est l'une des églises les plus remarquables de Florence.


Geneviève Bujold

Peu importe. Le film de Brian de Palma, qui n'est sans doute pas son meilleur, était intéressant et permettait une promenade non touristique dans Florence, dont les véritables charmes ne sont pas toujours sous les ciels azuréens de la Toscane.
Il était suivi d'un beau documentaire sur le cinéaste, De Palma qui rappelait qu'Hollywood ne fut jamais un paradis du cinéma. Mais on le savait.
Tant qu'à rester sur les faux remakes et les films qui les ont inspirés, voici que ce soir France 5  diffuse Plein soleil de René Clément, d'après Patricia Highsmith. Je serai bien évidemment devant mon écran de télévision. Pour autant, je l'ai déjà écrit dans ces pages, je préfère de loin The talented Mr. Ripley, interprété par Matt Damon dont la prestation dans ce rôle reste envoûtante.
Delon, quoi en dire qui n'ait été dit ? Rien. J'ai tellement l'impression que lorsqu'il joue des rôles de voyou ce n'est jamais un rôle de composition... Je préfère Maurice Ronet comme acteur. Et Marie Laforêt. Mais avec le recul des années, on ne va pas faire la fine gueule sur un film qui a de grandes qualités... En tout cas pas de comparaison possible entre celui de Tony Minghella et celui de René Clément.



dimanche 26 mars 2017

Los santos inocentes

Los Santos inocentes (1983) - Mario Camus, d'après le roman de Miguel Delibes

Le décès, il y a quelques jours, de Pierre Bouteiller, m’a ramené à des souvenirs de 1984, où je l’avais croisé dans ce bunker, nouveau alors, qu’est le Palais du Festival à Cannes. On y croisait des gens improbables, mais avide et curieux de tout que j’étais, et déjà sûr de mes choix culturels, je traînais encore souvent dans les festivals, où l’on découvre parfois de belles pépites. C’est encore vrai aujourd’hui, mais, les années passant, je n’accorde plus suffisamment de temps à dénicher sur les programmes trop denses ce qui pourra me faire vibrer. Bref, j’avais croisé Pierre Bouteiller. Pas davantage. Mais j’aimais beaucoup son ton ironique, son esprit affûté et sa capacité à dire les choses sans concession quand le changement fut devenu possible sur les ondes des radios nationales. Moi qui étais un oiseau de nuit, courant sur les routes du Sud-est, j’écoutais les seules radios sur lesquelles de véritables délices du savoir se donnaient à entendre, permettant la découverte d’auteurs, de musiciens, de chercheurs, de gens de théâtre. C’est sur France-Culture que j’ai découvert Georges Perec,  alors membre de l’Oulipo (l’Ouvroir de littérature potentielle), qui permettait de renouveler la manière de concevoir un texte et ses combinatoires. Je ne pourrais citer toutes les découvertes, tous les bonheurs littéraires, musicaux que la radio publique apportait alors, et Pierre Bouteiller en était un artisan généreux, actif. C’était, je crois, une époque où les émissions de la modulation de fréquence (la FM en français) s’arrêtaient à minuit pour France-Culture et France-Musique. Elles fermaient l’antenne avec la Marseillaise, histoire de rappeler l’emprise que conservait le Ministère des Télécommunications sur l’usage de la radiodiffusion.

Bon, trêve de nostalgie qui n’en est pas, d’ailleurs. Les modes de découverte de la culture aujourd’hui sont largement plus importants, plus difficiles à cerner, tant leurs formes se sont ouvertes à de nouveaux médias. C’est cela d’ailleurs qui pose aujourd’hui problème : la segmentation de la société occidentale : chacun se retrouve dans une « communauté » de pensée, de mode de faire, et les algorithmes d’Internet ne font que renforcer cette manière de penser l’entre-soi.

Je digresse. Je voulais parler d’un film présenté au Festival de Cannes en 1984. Cette année-là, la Palme d’or fut attribuée à Wim Wenders pour Paris Texas. Je crois que j’avais détesté ce film. Je n’en parlerai que pour l’opposer au film de Mario Camus, film espagnol, Los Santos inocentes. Je crois que là pouvait se lire déjà, le démarquage de deux orientations culturelles, démarquage qui n’a fait que s’accentuer encore davantage depuis ces trente années passées, celles d’un arrimage à la culture américaine d’une part, le désintérêt pour la Méditerranée d’autre part.

Rapidement, le film de Wim Wenders, Paris Texas : l’histoire de l’errance d’un homme en recherche de son amour perdu, en traversée d’un désert physique, dont le passé l’a en partie abandonné. Le traitement esthétique est renforcé par la musique minimaliste de Ry Cooder qui a joué un grand rôle dans cette idée, cet imaginaire très petit-bourgeois, avais-je trouvé à l’époque,  de l’errance, de rupture avec la notion de passé. Quel passé, par ailleurs ? Ce n’est pas un film américain, mais allemand. Le passé dont il s’agit, c’est ce passé commun dont l’Amérique ne peut avoir le souvenir, puisque le rejet de l’histoire est l’un des fondements de la société américaine blanche, mais surtout le passé de l’Allemagne qui est encore, en 1984 scindée en deux blocs, conséquence de la Seconde Guerre mondiale. L’esthétique de Wenders consiste encore à présenter l’errance d’un individu qui ne maîtrise ni son passé, ni son avenir, ni sa manière de gérer son amour perdu. Je n’espépisse pas davantage : pour moi, le film de Wenders représentait une espèce de négation de l’histoire, négation de la capacité d’un créateur à faire de la matière utile qu’est un individu brisé par la vie le moyen de sublimer ses manques, ses faiblesses en une sorte de geste romantique. Wenders a digéré le mythe de la route de Kérouac qui conserve quant à lui toute la force de cette non adhésion au « rêve » américain, en en faisant une sorte d’errance allemande. Difficile de l’imaginer dans les paysages allemands : fasciné par cette vision de l’Amérique, Wim Wenders n’a sans doute trouvé que ce moyen pour parler de l’impasse de l’imaginaire allemand alors. Fassbinder avait trouvé d’autres formes. Alice dans les villes, du même Wenders, avait à ce titre d’autres qualités.

Bref, la vision petite-bourgeoise s’oppose là, en 1984, à tout à fait autre chose : le vieux Franco est mort, en Espagne, moins de dix ans auparavant, et toute la société espagnole est en pleine movida. Pedro Almodóvar n’est encore connu que des spécialistes et le cinéma espagnol n’en a pas fini de dénoncer la société archaïque dont elle peine encore un peu à sortir. C’est une société féodale, moyenâgeuse, corsetée par la police et le catholicisme, au rôle trouble. Los Santos inocentes est un roman de Miguel Delibes, d’abord, qui raconte comment l’aristocratie attardée gère encore le monde rural dans les années 1960 : ce n’est plus tout à fait la réalité décrite par Buñuel dans Las Hurdes, tierra sin pan (voir mon billet à ce sujet ici ), mais celle tout aussi terrifiante de cette terre agricole tenue par l’aristocratie, quand la terre est le seul moyen de production vivrière pour tant de gens.

Le synopsis du film de Mario Camus est succinct : une famille de peones, de métayers (je rappelle que les métayers ne possèdent rien et partagent la récolte avec le propriétaire de la terre ; en France, c’est Jacou le croquant, d’Eugène Le Roy, dont le beau Gaspard fut l’un des derniers interprètes) qui vit misérablement dans une cabane alors qu’au loin, après les oliveraies, l’hacienda abrite la famille aristocratique dans le confort de son rang. La famille de Paco, le peon : Régula, sa femme, Azarías, le frère de Régula, simple d’esprit, et les enfants, Quirce, le fils, Nieves, la fille, la Niñeta, la dernière enfant, handicapée, qui ne parle ni ne marche. Deux mondes. L’aristocratie possède une vie sociale ostentatoire. Les pauvres vivent dans l’ombre que seule on leur concède. Pour servir son sujet, Camus a pris soin d’éviter la caricature. À ceci près que la société espagnole franquiste est déjà une caricature : le folklore franquiste-catholique n’a pas été omis dans la description des situations. Le dévouement, la dévotion même, toute particulière, de Paco à son maître au point d’en devenir infirme, la séance de lecture des paysans lors du dîner officiel.

Ce qui intéresse Camus est bien ce petit peuple, pauvre et soumis, qui danse et festoie alors que dans l’hacienda maîtres et valets reçoivent l’évêque dans la pompe de leur rang. Chacun joue le rôle que lui assigne l’ordre social : ici tout est figé, droit, chaque objet reste à sa place ; là, dans la cabane misérable, puis, dans la maisonnette concédée par le maître les personnages vivent dans leur propre obscurité, existant par leur propre différence.
Azarías, le simple, est celui par qui tout se brise. Il pisse sur ses doigts gercés pour les réchauffer, il élève une milana, un corvidé à qui il apporte autant d’affection qu’à la Niñeta, à qui il parle un langage d’amour qui est dans la création du monde.
Le jeune maître, Ivan, appelé « señorito » est un acharné de chasse. Une première fois, Paco, pour lui obéir, tombe d’un arbre et en reste estropié. Azarías le remplace, et attire les oiseaux, avec l’aide de la milana. Mais le señorito revient bredouille. Alors, de rage, il abat la milana

Comment envisager une fin acceptable dans cette société dont la guerre civile fut impitoyable ? En épilogue, le film, sorti dix ans après le dernier garrot infligé à Salvador Puig Antich, apparaît comme une fable de ces classes condamnées à disparaître de la vue pour celles plus « acceptables » que décrira Pedro Almodóvar. Azarías finit à l’asile, la Niñeta n’a pas survécu à la misère, les enfants sont partis à la ville et Paco et Régula resteront dans la cabane qu’on leur assigne, en rejet définitif de la pauvreté.
Louis Marcorelles avait, à l’époque, titré un court papier dans Le Monde. « Visite de la marquise aux manants » (16 mai 1984). Il y signale le succès du film en Espagne, la peinture presque impressionniste de la narration mais l’absence, dit-il de « surprise ». C’est surtout que dans l’Espagne franquiste, ce à quoi s’étaient justement opposés les républicains espagnols, le déterminisme était implacable, comme dans une tragédie grecque.

Il reconnaît le jeu extraordinaire des acteurs — et Alfredo Landa et Francisco Rabal, respectivement dans le rôle de Paco et d’Azarías eurent conjointement le prix d’interprétation masculine — mais finalement en reste à ce constat. Les pensées alors ne vont pas davantage à l’Espagne, définitivement oubliée quand il est si facile de se perdre dans le désert du Texas.

samedi 25 mars 2017

Beaux chanteurs grecs

Deux jeunes chanteurs, avec des voix superbes, Stávros Siólas/ Σταύρος Σιόλας et Vassílis Pachis/ Βασίλης Παχης .

La chanson est de Stávros Siólas, Της Άρνης το νερό -  Tis Arnis to nero « L'eau à Arnis ».
Au départ il y a une légende, liée, comme souvent, au toponyme. Arnis est un lieu au centre de la Grèce continentale, dans les montagnes où se trouve une source. Il y est dit que celui qui boit à cette source perd  tout souvenir, et oublie jusqu'à l'amour. Sauf que l'amour est plus fort que tout, n'est-ce pas, et que quand on aime, on est capable de franchir des montagnes, descendre aux enfers, et rien ne peut vraiment faire oublier l'objet de son amour.
C'est ce que dit la chanson, en gros.  C'est avec cette chanson que Stávros a remporté le concours de Thessalonique en 2006. 





Les deux voix de Stávros Siólas  et de Vassílis Pachís sont de magnifiques exemples de la manière dont la chanson n'est pas qu'une technique désincarnée, mais sait porter toute l'émotion de cette culture, encore empreinte des accents orientaux dans la modulation de la voix.

Le beau Vassílis devait avoir une vingtaine d'années, à peine, quand il a passé ce crochet d'X-factor. Il s'était échappé, semble-t-il, du marbre dont on fait les éphèbes, tout comme le magnifique Dimitris Maniatis, que je présenterai une autre fois !...





jeudi 23 mars 2017

Pensée londonienne

Je pense à Londres, où le tragique s'est déroulé, comme c'est déjà arrivé par le passé, où la main d'un dieu sauvage a armé un nouvel acharné. Londres a un maire qui honore ses concitoyens. La ville est belle, sale parfois, toujours étonnante ; les Britanniques ont ce charme dont on sait qu'il peut produire le meilleur comme le pire. Je garde le meilleur dans ce que j'aime chez eux. Ils sont ces Méditerranéens du monde anglo-saxon. Je me sens à Londres parfaitement à l'aise, même si je n'y vibre pas de la même manière qu'en Italie, ou en Grèce dont chaque lieu m'est un bouleversement.

Une anecdote m'avait fait sourire : à Westminster, un Britannique m'avait demandé à quelle heure ouvrait la visite de l'Abbaye  : il m'avait pris pour un habitué des lieux, sans doute. J'avais dû m'excuser de ne pas connaître les horaires. C'était un moment charmant, typiquement anglais. J'étais par ailleurs très flatté de ne pas avoir été pris pour un Français !

Ce soir je pense à Londres. J'avais fait cette photographie il y a deux ans, non loin de Saint Martin in the Fields, et à proximité de la National Gallery. Les agents de la National Gallery étaient en grève alors pour protester contre la privatisation progressive de leur établissement. Je ne pouvais que les soutenir, bien sûr. Quelques beaux garçons passaient dans les rues.

 London, your city is open. Stay so, and let us open the minds, everywhere.

Celeos - Londres 2015

dimanche 19 mars 2017

Vangelis Papathaniassou - Mythodea - Mouvement IX

Jessie Norman, Kathleen Battle, l'Orchestre Métropolitain de Londres et le Chœur de l'Opéra national de Grèce ont enregistré l'oeuvre de Vangelis au temple de Zeus olympien le 28 juin 2001. Grand moment de rêve autour de la conquête spatiale... Au loin l'Acropole dans le ciel athénien.

Make love not walls

Une campagne de la marque Diesel milite dans le bon sens. Pourquoi faut-il que ce type d'action obéisse à du marketing à visée  commerciale ?... Enfin c'est ainsi, et le clip dirigé par David LaChapelle est assez parlant, en tout sens. Je ne ferai pas la fine gueule. M'enfin, les mecs tatoués, c'est toujours pas ma tasse de pic saint-loup !
Apprécions le bel effort...


samedi 18 mars 2017

Garçons de la femme

Marlon Magnée et Sacha Got, du groupe La Femme.  La chanson s'appelle Sphinx. En matière de performance vocale, c'est sûr qu'on a fait mieux. Pourtant il se dégage quelque chose qui interpelle, n'est-ce pas ?

Marlon Magnée a un côté magnétique qui n'a pas échappé à Hedi Slimane. Est-ce sa propension à se foutre à poil aussi facilement ?

Marlon Magnée par Hedi Slimane



mercredi 15 mars 2017

Contrat de mariage

Le goût des pédés pour réduire leur différence à une norme acceptable a fait de cette loi imbécile ce qu’elle est devenue : un outil contre le progrès, qui a permis de singer les hétéros dont le mariage civil copié du mariage catholique était déjà pour les fondamentalistes catholiques une caricature. En permettant aux sodomites l’accès aux rituels consacrés à l’union des couples, cette loi a donné toute sa force au mouvement réactionnaire d’enracinement de la société dans sa poussière du temps. Qu’ont gagné les homosexuels à concourir sur les mêmes sujets délétères que les catholiques — la famille, l’autorité parentale — sinon à conforter la société du malheur, de la haine, du refus généralisé de l’altérité ?

J’imagine ce qu’aurait pu être une loi socialiste :

Il est permis à chacun de s’associer avec la personne de son choix qui consent à cette association pour mener une vie commune, partager en égalité les responsabilités de cette vie et assumer la fondation d’un foyer, au même pot et même feu, sans préjuger de faire savoir publiquement les relations privées existant dans ce foyer, et permettant à des adultes consentants d’apporter selon les moyens de chacun les subsides nécessaires au fonctionnement de ce foyer.

C’est tout. Il fallait ainsi se laisser ringardiser le mariage catholique ou civil, qui lui ressemble tant. Si ce choix n’a pas été fait, c’est que pour cette France de catholiques zombies, il importait de remettre dans l’inconscient collectif le fantôme des croyances de l’Ancien régime. Pour le coup, la France de Hollande a bien réussi. Ce n’est pas le mariage pour tous qui a gagné, c’est la confortation du mariage comme moyen rétrograde, ce sont les forces de l’obscurité qui se sont coalisées dans la « manif pour tous » rassemblée autour de Fillon l’autre dimanche au Trocadéro à Paris. La soumission aux normes que manifeste cette frange imbécile de certains pédés ne rassurera jamais en rien, ni sur le fait que le besoin des garçons, de même que les hétéros ont besoin du sexe opposé, ne sera jamais rassasié par quelque acceptation que ce soit passée par le moule des conventions sociales. Il n’y a pas à vouloir se rassurer, il n’y a pas à être rassuré par quoi que ce soit : au moment de partir, il n’y aura peut-être aucune consolation autre que celle permettant de savoir avec la plus grande satisfaction qu’avoir existé se réduit à l’acceptation de la solitude, ou plus précisément, à regarder dans la pleine lumière l’abandon de l’aube qu’aucune jouissance commune n’aura jamais réussi à transcender. Les règles des sociétés sont sans doute pour les chiens.



dimanche 12 mars 2017

Le baiser de Judas

Au cinéma aujourd'hui : Le baiser de Judas, film de J.T. Tepnapa, réalisé en 2011. Film étrange, à voir un dimanche après-midi quand le ciel est morose. Ce n'est pas de l'avoir vu qui vous fera le ciel moins morose. Ça reste intéressant, avec une belle interrogation sur le télescopage entre le passé et ce qui nous sert de réalité. Je retiens que Sean Paul Lockhart y est bien meilleur en Chris Wachowsky jeune qu'en Brent Corrigan. Posez-vous, le film est complet.

Sinon, c'est le printemps. Bientôt.


mardi 7 mars 2017

Amara terra mia - Ermal Meta

Ermal Meta a interprété cette chanson pour le festival de San Remo.
L'Italie de la région d'Amatrice, particulièrement éprouvée, se rappelle qu'il est infiniment douloureux de quitter son pays sans l'avoir choisi...
Ermal Meta, d'origine albanaise sait ainsi ce dont il parle s'agissant de quitter un pays. 
Il chante, par ailleurs un très beau texte intitulé Lettera a mio padre.










J'avais déjà dû présenter cette chanson populaire, interprétée par Giovanna Marini, ou peut-être n'avais-je eu que l'intention de le faire... En voici les paroles :

Sole alla valle, sole alla collina,
per le campagne non c'è più nessuno.
Addio, addio amore, io vado via
amara terra mia, amara e bella.

Cieli infiniti e volti come pietra,
mani incallite ormai senza speranza.
Addio, addio amore, io vado via
amara terra mia, amara e bella.

Tra gli uliveti nata è già la luna
un bimbo piange, allatta un seno magro.
Addio, addio amore, io vado via,

amara terra mia, amara e bella




Les paroles sont de  Enrica Bonaccorti et Domenico Modugno, la musique de Giovanna Marini.


Ermal Meta arbore le maquillage arcobaleno

dimanche 5 mars 2017

Vincent Liben - Les Cévennes

Vincent Liben est un chanteur belge dont les textes sont de belle fraîcheur. A déguster. 
Ici, Les Cévennes illustrent des moments de bonheur ensoleillé entre garçons.


samedi 4 mars 2017

Aider la Grèce

La situation en Grèce a encore empiré.
Je relaie ici le courriel envoyé par Yannis Youlountas :

L'HEURE EST GRAVE EN GRÈCE
APPEL DANS 31 DÉPARTEMENTS
(liste complète des contacts à la fin de ce courriel, à faire tourner svp)


Un convoi solidaire de 21 fourgons
s'apprête à partir avec 50 conducteurs...


Bonsoir,

L'heure est grave. 

La Grèce est devenue un concentré de ce que l'Europe fait de pire, tant vis-à-vis des plus pauvres qu'à l'égard des réfugiés. Depuis deux mois, la baisse de 50% de la retraite complémentaire pour les plus démunis (EKAS) répand la faim et le désespoir parmi les personnes âgées et poussent certaines au suicide. Plusieurs cas ont défrayé la chronique, de même que ceux de malades qui ont mis fin à leurs jours faute de soins médicaux (évolution catastrophique du système de santé publique). La mortalité infantile a plus que doublé. Les expulsions de nombreuses familles de leur logement se multiplient, maintenant qu'elles sont facilitées par la modification de la Loi, sous la dictée de la troïka. De plus en plus de personnes ne parviennent désormais à survivre que grâce à l'énergie considérable du mouvement social qui résiste tant bien que mal, en poursuivant la création d'innombrables initiatives solidaires autogérées : dispensaires médicaux gratuits, centres sociaux autogérés, squats solidaires, cuisines sociales gratuites, actions de solidarité contre les expulsions, résistances diverses... 

En Grèce, l'austérité imposée a atteint un tel niveau qu'elle ne provoque plus seulement la misère, mais aussi la mort. 

Face à cette véritable guerre, nous avons décidé de poursuivre et d'intensifier nos actions pour soutenir nos camarades grecs, les populations en danger ainsi que les réfugiés. De par l'ampleur des dégâts, la Grèce incarne aujourd'hui la ligne de front contre le durcissement du capitalisme en Europe. Pas question de laisser faire. Pas question de baisser les bras, ni ici, ni là-bas.

Un vaste mouvement de solidarité est en train de s'étendre en France pour apporter une aide directe en Grèce, de mouvement social à mouvement social, sans intermédiaire. Une grande collecte vient d'être lancée dans plus de 30 départements, soutenue par de nombreux collectifs et plus de 300 personnes en relais, pour une action qui se veut solidaire, c'est-à-dire politique, et non humanitaire.

Le 25 mars, un convoi solidaire de 21 fourgons va partir avec 50 conducteurs, dont certains resteront plusieurs semaines en Grèce pour aider : infirmiers, secouristes, plombiers, électriciens, mécanos, menuisiers, jardiniers, cuisiniers, éducateurs, pédiatre, clowns, artistes, musiciens… Ils sont chaleureusement attendus à Exarcheia (Athènes), Thessalonique et sur plusieurs îles.

Mais une question demeure : va-t-on arriver à remplir ces 21 fourgons ? Le compte à rebours commence. C'est maintenant que nous avons besoin de vous, de votre entourage, de vos réseaux. Nous n'avons que quelques jours devant nous.

Voici la liste des principaux besoins (rédigée avec nos camarades sur place) et l'annuaire complet des contacts en France pour participer à la grande collecte (département par département).

A vous de participer, si vous le désirez et comme vous le désirez. A nous de montrer ce dont nous sommes capables ensemble, par-delà les frontières, entre celles et ceux qui résistent et s'entraident.

Hauts les cœurs !


ANNUAIRE COMPLET DES POINTS COLLECTE
DÉPARTEMENT PAR DÉPARTEMENT

01 JAYAT - Tél. 04 74 30 86 44 (Catherine)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

06 ANTIBES - Tél. 06 83 17 00 85 (Natalia)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

09 STE-CROIX-VOLVESTRE - Tél. 05 61 98 11 91 le soir (Annelyse)
Point collecte permanent jusqu'au 15 mars

11 CASTELNAUDARY - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

11 CAUNES-MINERVOIS - Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

11 NARBONNE - Tél. 06 88 80 39 03 (Daniel)
Point collecte permanent avant le 4 mars et après le 15 mars

11 ST-JEAN DE PARACOL - salle communale Tél. 04 68 74 09 76 ou 06 95 22 88 28 (Frédéric)
Point collecte festif le vendredi 3 mars, avec
19h Auberge espagnole (repas partagé)
20h Projection du film Ne vivons plus comme des esclaves

11 ST-JEAN DE PARACOL - Tél. 04 68 74 09 76 ou 06 95 22 88 28 (Frédéric)
Point collecte permanent jusqu'au 11 mars

12 REQUISTA - cinéma Tél. 06 37 18 67 58 (Dominique et Yves)
Point collecte le jeudi 2 mars, avant et après la projection de Ne vivons plus comme des esclaves à 20h30 (avec le soutien d'ATTAC Aveyron)

12 REQUISTA - sous la halle Tél. 06 37 18 67 58 (Dominique et Yves)
Point collecte le lundi 6 mars de 10h à 12h

13 AUBAGNE - Tél. 06 08 53 92 05 (Alain)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le soutien du collectif Oli Mazi Aubagne)

13 MARSEILLE - Tél. 06 18 25 76 24 (Anne)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le soutien du collectif Marseille avec les Grecs)

13 MARTIGUES - Ferrières Tél. 06 86 20 35 62 (Nicole)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

13 ST-SAVOURNIN - Tél. 06 17 05 13 20 (Hélène)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

16 ANGOULÊME - Tél. 06 71 59 76 35 (Nathalie)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus
Ramassage le dimanche 5 mars vers 15h par Maud et Yannis, au local de Solidaires (résidence Darras, porte B, 75 bis av. De Lattre de Tassigny)

19 BRIVE - Objat Tél. 06 65 72 72 71 (Florence)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

19 BRIVE - Parking Marcellin Roche Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Premier ramassage le dimanche 5 mars vers 18h30 par Maud et Yannis (le second ramassage sera effectué par Patrice de Maymac le 17 ou le 18)

19 MEYMAC - Tél. 06 37 39 55 59 (Patrice)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

24 PÉRIGUEUX - Tél 07 81 05 47 32 (Cath)
Point collecte permanent jusqu'au vendredi 3 mars à 13h (avec le soutien du groupe libertaire et de l'Action des Précaires et Chômeurs de Dordogne)

26 CHABEUIL - Court-circuit Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky) ou Tél. 06 61 17 74 79 (Cath)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

26 CREST - L'étincelle Tél. 06 61 17 74 79 (Cath) ou Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

26 SAILLANS - L'oignon Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky) ou Tél. 06 61 17 74 79 (Cath)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

31 MONTBRUN-BOCAGE - Tél. 05 61 98 11 91 le soir (Annelyse)
Point collecte permanent jusqu'au 15 mars

31 PLAISANCE-DU-TOUCH - Librairie Lire aux éclats Tél. 05 61 07 30 46 (Christine)
Point collecte permanent jusqu'au 16 mars

31 RAMONVILLE - Association Le Camion, Maison de l'économie sociale et solidaire (73, chemin Mange Pommes) Tél. 06 64 29 29 61 (Maxime) ou 06 07 84 87 13 (Fiona)
Point collecte le lundi 13 mars de 18h à 20h associationlecamion.org

31 REVEL - Maison des associations Tél. 05 63 75 76 23 (Patricia)
Point collecte le samedi 11 mars et séance Biodanza à prix libre au profit du convoi solidaire (accueil 17h15 et séance 17h30)

31 REVEL - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

31 TOULOUSE - 6, rue Massenet (métro St-Michel) Tél. 06 64 29 29 61 (Maxime)
Point collecte les lundis 6, 13 et 20 mars de 14h à 17h
Une soirée projection-soupe avec le film Ne vivons plus comme des esclaves, une expo-friperie à prix libre, ainsi qu'un concert seront également programmés sur Toulouse (à découvrir bientôt sur le site : associationlecamion.org et sur Demosphère Toulouse)

33 BORDEAUX - L'oasis à Eysines Tél. 06 40 31 88 48
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (oasiseysines.blogspot.com)

33 BORDEAUX - L'Alhambra, 24 rue Francis Garnier à Pessac Tél. 07 68 09 51 08
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

33 BORDEAUX - Tél. 07 50 96 99 53 (Damien)
Point collecte permanent et ramassages dans Bordeaux et alentours jusqu'au 17 mars

34 BÉDARIEUX - salle Achille Bex (place Albert Thomas) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte festif le vendredi 10 mars
18h30 projection-débat de Je lutte donc je suis en présence du réalisateur et coordinateur du convoi solidaire Yannis Youlountas (organisé par ATTAC Hauts-Cantons)

34 BÉZIERS - Tél. 06 88 80 39 03 (Daniel)
Point collecte permanent avant le 4 mars et après le 15 mars

34 MONTPELLIER - Maison des étudiants de l'université des sciences Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte festif le jeudi 16 mars
Projection du film Ne vivons plus comme des esclaves ou Je lutte donc je suis avec l'association L'ouvre Tête (bientôt précisé)

34 MONTPELLIER - Villeneuve-Lès-Maguelone Tél. 06 86 75 41 44 (Laurence)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars sur rendez-vous

34 MONTPELLIER - Villeneuve-Lès-Maguelone - 53, bd des Chasselas Tél. 06 86 75 41 44 (Laurence)
Point collecte festif le samedi 11 mars de 18h au bout de la nuit, chez Bruno et Laurence

34 ST-PONS - Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

34 VENDARGUES - Tél. 06 08 71 85 32 (René)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars sur rendez-vous

37 TOURS - Tél. 06 14 37 98 45 (Gisèle)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus

37 TOURS - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 14 37 98 45 (Gisèle)
Ramassage le dimanche 5 mars vers 10h par Maud et Yannis

38 GRENOBLE - Tél. 06 84 16 93 19 (Christine)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le collectif citoyen de Grenoble contre l'austérité en Grèce et en Europe)

41 BLOIS - Tél. 06 73 02 33 46 (Sidi, Ptit David, Marion et Jean-Louis)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus

41 BLOIS - Association Galeano, Maison des associations (17, rue Rolland Garros) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 73 02 33 46 (Sidi)
Ramassage le dimanche 5 mars vers 9h par Maud et Yannis

46 CAHORS - La libraithèque Le droit à la paresse, 68 rue Louise Michel (ex Saint James) Tél. 06 20 38 24 79 (Yves) ou Tél. 06 79 89 13 18 (Michel) ou Tél. 05 65 22 11 72 (Alain) ou Tél. 05 65 22 01 51 (librairie)
Point collecte mercredi 1er mars de 15h à 18h30, vendredi 3 mars de 15h à 18h30 et samedi 4 mars de 10h à midi (avec le soutien de ETM46, Solidaires et Université populaire de Cahors)

46 CAHORS - Le lieu commun, 68 rue Louise Michel (ex Saint James) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 05 65 22 11 72 (Alain)
Premier ramassage le dimanche 5 mars vers 19h30 par Maud et Yannis (le second ramassage sera effectué par Maxime et Fiona de Toulouse le 16 ou le 17)

49 ANGERS - au Ralliement (yourte de Nuit Debout Angers) Tél. 02 41 79 36 03 (Marc)
Point collecte les samedis 4 mars et 11 mars de 15h à 18h

49 ANGERS - Bar le challenge Tél. 02 41 79 36 03 (Marc)
Point collecte le mercredi 15 mars de 20h à 23h
Soirée d'information sur la réalité vécu par le peuple grec animé par Pascal Franchet (président du CADTM France), projection de petits témoignages vidéos filmés sur place, intermèdes musicaux, chansons de luttes, échange par skype avec Yannis Youlountas, coordinateur du convoi solidaire du 25 mars (avec le soutien du Cercle 49, Nuit Debout Angers, BCM, ATTAC 49, NPA 49… liste en cours)

63 CLERMONT-FERRAND - Tél. 06 63 94 76 88 (Eloise) ou Tél. 06 12 77 66 76 (Roman) ou Tél. 06 72 56 59 90 (Murielle et Jacky)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

63 CLERMONT-FERRAND - La maison du peuple (place de la Liberté) Tél. 06 63 94 76 88 (Eloise) ou Tél. 06 12 77 66 76 (Roman) ou Tél. 06 72 56 59 90 (Murielle et Jacky)
Point collecte le 17 mars, avant et après la projection du film Ne vivons plus comme des esclaves à 20h (avec le soutien d'ATTAC, Alternative libertaire, CGA et La Cimade… liste en cours, lieu et horaires bientôt précisés). Rendez-vous à partir de 18h30, pour se restaurer et parler du voyage avant le film.

69 LYON - Gerland Tél. 06 82 19 09 94 (Louise)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

71 CLUNY - Tél. 06 30 05 96 80 (Jipe et Annie)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le soutien du groupe libertaire La vache noire et du groupe libertaire 71)

71 MACON - Salle des pavillons n°1 (5 impasse de l'Héritan) Tél. 04 27 49 00 80 (Nana)
Point collecte festif le dimanche 19 mars toute la journée (de 9h à 20h), avec animations et buvette, puis, à 17h, projection du film Je lutte donc je suis, suivie d'un débat par Skype avec le réalisateur et coordinateur du convoi solidaire Yannis Youlountas (avec le soutien du groupe libertaire 71 et du groupe libertaire La vache noire)

71 MACON - Tél. 04 27 49 00 80 (Nana)
Point collecte permanent jusqu'au 18 mars (avec le soutien du groupe libertaire 71 et du groupe libertaire La vache noire)

72 LE MANS - Tél. 06 61 20 86 91 (Katie)
Point collecte permanent jusqu'au 16 mars (acheminement dans le Sud le 17 ou le 18)

73 ALBERTVILLE - Salle du champ de mars Tél. 06 09 04 17 53 (Nico)
Point collecte festif le samedi 11 mars
Soirée avec repas partagé, puis projection du film Ne vivons plus comme des esclaves (avec le soutien du SEL)

73 ST-MARTIN - La fabrique des bauges, Lescheraines Tél. 06 89 13 40 51
Point de collecte festif le samedi 18 mars
15h projection du film Ne vivons plus comme des esclaves, puis concert de Bob's not dead

73 ST-MARTIN La fabrique des bauges, Lescheraines Tél. 06 89 13 40 51
Point de collecte permanent durant l'ouverture de la structure (sitelafabriquedesbauges.com)

74 EVIAN - village de neuvecelle Tél. 09 82 28 68 73 (Myriam)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

74 LATHUILE - secteur Faverges Tél. 06 09 04 17 53 (Nico)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 ALBI - rue de la Plaine St-Martin Tél. 06 08 51 68 91 (Carole)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (chaque semaine du lundi au jeudi)

81 ANDOUQUE - Lieu-dit le fournies Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point collecte le samedi 4 mars de 16h à 18h

81 AUSSILLON - Médiathèque Claude Nougaro Tél. 06 24 06 67 98 (Maud et Yannis)
Point collecte le mardi 7 mars, de midi à 17h

81 CASTELNAU-DE-MONTMIRAL - Tél. 07 68 97 03 40 (Sandrine)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 CASTRES - Tél. 06 63 32 04 25 (Dylan)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 GAILLAC - Au comptoir du Chinabulle Tél. 09 83 56 59 70 (Morgane)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 GAILLAC - Bar culturel et coopératif Cartes sur table Tél. 05 67 67 25 87 (Mélanie)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 GRAULHET - Parking médiathèque Tél. 06 05 24 18 79 (Dany)
Point collecte le lundi 13 mars de 13h à 15h et de 18h à 19h30

81 LACABARÈDE - La Grange Co à Sales Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 LAGRAVE - 13, allée des cerisiers Tél. 05 63 81 55 62 (Annick et Eric)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 LAVAUR - Radio R d'Autan (10, rue de la mairie) Tél. 05 63 75 76 23 (Patricia)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h

81 RÉALMONT - Place de la mairie Tél. 06 05 24 18 79 (Dany)
Point collecte le vendredi 17 mars de 16h à 19h30

81 SORÈZE - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 VALDÉRIÈS - Centre social du Ségala Tarnais Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars (lundi 9h-12h, mardi 9h-12h, mercredi 9h-12h et 14h-18h, jeudi 9h-12h, vendredi 9h-12h et 14h-19h)

81 VALDÉRIÈS - Pôle médical Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars

82 SEPTFONDS - La Cheminée (1, bld des Mourgues) Tél. 06 21 83 67 26 (Eli)
Point collecte le dimanche 5 mars de 15h à 18h
et rencontre avec Marc et Yves qui ont participé au convoi solidaire précédent en janvier

83 BANDOL - Tél. 06 07 61 46 55 (Pierre) ou Tél. 06 07 96 36 42 (Christine)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars

84 AVIGNON - Tél. 06 10 51 21 88 (Leila et Lauriel)
Point collecte permanent du 25 au 3 mars puis du 18 au 23 mars

84 SARRIANS - Hangar Théâtre de l'association Correspondance (682, bvd des Mians) Tél. 06 10 51 21 88 (Leila)
Point collecte le dimanche 19 mars à partir de 19h
Avec projection du film Je lutte donc je suis et repas solidaire

86 COUHÉ - Tél. 06 15 24 50 01 (Francis) ou Tél. 06 61 47 86 45 (Guillaume)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus
Ramassage le dimanche 5 mars vers midi par Maud et Yannis

87 LIMOGES - Tél. 05 55 30 85 25 ou 06 88 34 70 40 (Danielle)
Point collecte permanent jusqu'au vendredi 3 mars inclus

87 LIMOGES - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 88 34 70 40 (Danielle)
Ramassage par Maud et Yannis le vendredi 3 mars vers 21h

89 AVALON - Tél. 06 10 51 21 88 (Leila)
Point collecte permanent du 6 au 17 mars

93 MONTREUIL - Festival UN SOUFFLE GREC, Nouveau théâtre de Montreuil Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte festif le samedi 4 mars de 15h à 19h30 sur le stand du collectif ANEPOS, avec aussi :
15h Forum des alternatives sur la place Jean-Jaurès, avec la coopérative VIO.ME(Thessalonique), le collectif artistique et solidaire ANEPOS (Tarn-Exarcheia), SOS Halkidiki (Chalcidique), ZAD Notre-Dame-des- Landes, CADTM, ATTAC France, Association Grèce-France Résistance, collectif Solidarité France-Grèce pour la Santé, Association pour l'Autogestion, association Murs à pêches, Confédération paysanne, l'AMAP Montreuil, Le Sens de l'Humus et la participation de Angélique Ionatos
17h débat Salle Jean-Pierre Vernant organisé par ATTAC France : « Alternatives et solidarités en Grèce aujourd'hui » avec Dimitris Alexakis, Yannis Youlountas, Panos Angelopoulos et Grégoire Letouvet
19h Soirée rébétiko

94 ORLY - Tél. 06 80 74 05 58 (Françoise) ou 06 73 71 90 75 (Dominique)
Point collecte permanent jusqu'au 3 mars (avec le soutien de la LDH, RESF et Femmes Solidaires)

94 ORLY - Place du fer à cheval (côté parking Leclerc) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Ramassage par Maud et Yannis le samedi 4 mars de 11h30 à 12h30, accompagné d'un petit repas partagé (avec le soutien de la LDH, RESF et Femmes Solidaires)

Rappel des besoins principaux :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4

Si vous voulez en savoir plus sur les destinataires :


A quoi bon essayer de changer les choses ? Une petite réponse personnelle :