Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

dimanche 11 mars 2018

Coup d’humeur


Ainsi il y aurait une sorte d’injonction qui ferait que l’on doit apprécier tous les films dont le prétexte est une histoire d’amour gaie. Je m’apprêtais à faire la recension du film Call me by your name qui m’a passablement agacé lorsque lisant les commentaires d’un autre blog, je vois que l’on fait référence à mes billets concernant les deux films Call me by your name et God’s own earth.
J’avoue que j’en reste un peu décoiffé : outre qu’il est assez cocasse que des commentateurs expriment leur sentiment sur mes billets sur un autre blog, je dois avouer que le  blog en question ne manque pas d’une certaine aisance dans ses manières de faire.
Que l’on fasse le choix de la médiocrité intellectuelle assumée et de l’imposture esthétique est également une façon d’être. Chacun est libre de se donner en spectacle dans ce qui à mon sens est devenu le pathétique de ces blogs qui n’ont plus de commentateurs que cacochymes. Mais lisant ces mêmes commentaires, je vois qu’il m’est dénié le droit de critique de ce cinéma, certes non indigent, mais très insuffisant. Les deux réalisateurs, Francis Lee pour God’s own earth * et Luca Guadagnino pour Call me by your name me semblent insuffisamment matures dans leur réflexion et leur culture cinématographique. Ce n’est pas grave, mais s’exposant à publier un travail cinématographique ils encourent la critique. Je ne me restreindrai pas, au prétexte que s’agissant de cinéma gay, il conviendrait d’aller dans leur sens et accepter que ce type de cinéma soit un moyen de faire accepter le fait homosexuel dans la société, qu’elle soit rurale ou non. Ce n’est pas le rôle du cinéma. Le cinéma gay a de magnifiques lettres de noblesse, et je n’y reviendrai pas aujourd’hui. Je citerai à nouveau toutefois Happy together (1997) de Wong Kar-Wai, qui reste à mon sens une référence cinématographique incontournable.
Comment ne pas considérer comme insultant le commentaire de mon billet qui, de manière pour le moins désinvolte, se permet de faire accoler les deux expressions « petits-bourgeois », et « il va y avoir du monde à la potence ». Je considère que l’auteur de ces propos les a écrits en toute connaissance de cause, et je lui en donne acte.

Comme disait l’autre, « quand les bornes sont dépassées »…



J’ai beaucoup restreint mes publications. Paradoxalement, les connexions à mon blog n’ont jamais été aussi nombreuses. J’avais pris la décision d’arrêter ce blog lorsque j’aurai fini les derniers textes qu’il me reste à finaliser.  Rien aujourd’hui ne me donne l’envie de revenir sur cette décision.

 * Un lapsus m'a fait écrire God's own earth. Il faut bien sûr rétablir le titre exact : God's own country.



Voici les commentaires :

Mamy Grand a dit...
Quel beau débat avez-vous lancé, Silvano, nourri, enthousiaste, vif, diversifié, à propos de Call me by Your Name.
J'ai adoré le film. Je comprends aussi qu'il puisse susciter des réticences, ainsi celle exprimée déjà le 28 décembre 2017 par Celeos, auteur d'un blog engagé, Véhèmes : "... je subodore, justement, — mais ceux qui me lisent savent que j’ai parfois la dent dure et quelquefois mauvais esprit — que la mise en spectacle de ce roman cache peut-être ce que je reproche bien souvent à ce qu’on appelle la « culture gaie », à savoir sa mise en scène de manière « hors sol » : un milieu petit-bourgeois, intellectuel, sans problème économique particulier dans lequel émerge un amour qui relève davantage du romanesque que du romantisme ...".
Une célèbre Tête de méduse orne ce blog, loin de l'Italie souriante, qui grimace d'ailleurs depuis les élections du 4 mars. Le chemin toscan que vous développez aujourd'hui m'évoque les incertitudes dont souffre ce merveilleux pays, ainsi que d'autres en Europe. On ignore où mène cette montée en zigzags parcourue par deux humains, petits, fragiles.
Alors les joutes esthétiques ? Poursuivons-les malgré leur vanité. Jamais nous ne convaincrons, hormis ceux qui sont de notre chapelle ou veulent y accéder. Récemment, je me suis souvenu d'une question posée par une femme aussi savante que spirituelle : "En matière de goût, s'il existait des critères objectifs pour décider, qu'en feriez-vous ?"
On continuera toujours de disputer, source d'enrichissement de l'esprit. Pourquoi ? La réponse se trouve peut-être dans la "Critique de la faculté de juger" (1790) - c'est ce que je connais de plus solide, mais lire Kant est tellement rebutant ...
10 mars 2018 à 12:31
Silvano a dit...
Merci MamyGrand, j'aime les commentaires qui prennent une certaine hauteur. Oui, j'avais lu les réticences de Celeos en décembre, qui n'avait pas encore vu le film, et pour cause. Je n'ai pas les moyens de louer une maison de style en Lombardie, mais ça ne me dérange pas que des intellectuels présentés comme "petits-bourgeois" y passent leurs vacances, en jouant du Bach et en lisant des livres : il va y avoir du monde à conduire à la potence !
Notre ami flinguait un peu plus tard le bon film "Seule la terre" qui se déroule en milieu âpre, terrien, en concluant son (bon) billet par ces mots : "Bon, encore un film gay raté. Ce n’est pas très grave."
Mais le blog s'intitule Véhèmes et s'engage : ce que l'on ne saurait contester.
10 mars 2018 à 19:37
GayFred37 a dit...
Comment peut-on ne pas avoir aimé " SEULE LA TERRE (God's Own Country) " de Francis LEE ??? J’ai pourtant été remué 27 ou 28 fois par " LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN (Brokeback Mountain) " de Ang LEE,... qui m’a paru une bluette, à la sortie de cette unique projection !

Je suis véhément contre CELEOS !

MAIS TOUS LES GOÛTS SONT DANS LA NATURE !

FRÉDÉRIC.
10 mars 2018 à 20:29
Silvano a dit...
Tous les goûts..., Fred.
Raison de plus pour ne pas être véhément, allons.
10 mars 2018 à 22:30
 Silvano a dit...
J'ajoute que oui, la situation politique, en Italie, est plus que préoccupante.
10 mars 2018 à 22:35
 GayFred37 a dit...

Par honnêteté intellectuelle, je viens de lire le billet de CELEOS sur " SEULE LA TERRE ". Son avis est tranché, certes, mais il est dommage qu’il ait pu empêcher certains de ses lecteurs d’aller voir ce film ! Étonnant de la part d’une personne vivant dans le monde rural, si j’ai bien compris. Le titre français du film est ce qu’il est, mais plus philosophique et plus parlant / parlable que l’appellation anglaise. La sonorité anglaise du titre peut faire référence au caractère âpre et dur de la campagne anglaise (Galloise, irlandaise, écossaise ? [West Yorkshire, selon IMDb]). Quant à l’histoire elle-même, elle est condensée en 104 minutes, donc le réalisateur est bien obligé d’aller à l’essentiel, éludant certains détails, ou évitant de s’appesantir. OUI, il est dommage de sabrer certaines oeuvres par de pareils avis, quand on connaît la difficulté de vivre son homosexualité ou bisexualité, notamment à la campagne.
11 mars 2018 à 09:27


20 commentaires:

estèf a dit…

Celeos empêcherait des lecteurs d’aller voir des films... ah mais quel gourou ce Celeos... !

Silvano a dit…

" de faire accoler les deux expressions « petits-bourgeois », et « il va y avoir du monde à la potence »" Tu as mal compris, mais c'est dans ta logique.Dommage.

Anonyme a dit…

Mon cher Céléos, vous m'aviez promis un billet sur le pardon.
Offrez le moi, je vous prie.
Après cela, promis, je ne m'adonnerai plus qu'à la "vie réelle"
Vous avez mon amitié.
Marie

joseph a dit…

"Tout ce qui est excessif est insignifiant" -Talleyrand - et si cette citation tient à mon cœur, c'est qu'un jour elle fut balancée par une "humoriste - vive la journée des femmes " à un membre de l'académie Française, excédé par l'humour que la comique déployait à l'encontre du GENERAL de GAULLE ! alors j'aurais pu aussi citer Confucius avec pour référence Lucky Luke " L'invective ne déshonore que son auteur" ; mais au ras des pâquerettes quand j'étais en culotte courte en toute saison à l'Ecole communale primaire " c'est celui qui le dit qui l'est "

arthur a dit…

TOut à fait d accord avec ton coup de gueule ! Et vraiment étonné des divers commentaires , peu tolérants de la différence d opinion! Je ne suis pas toujours d accord avec toi, mais je sais qu on peut discuter ! C est ca dialogue et Démocratie ! Vive véhéme!!!!

Anonyme a dit…

Cher CELEOS,

Vous avez le droit de ne pas aimer " CALL ME BY YOUR NAME " et " SEULE LA TERRE ", et je respecte votre opinion !

Mais vous ne pouvez pas empêcher d’autres personnes, lecteurs assidus ou non de votre carnet d’humeurs, d’avoir des avis contraires.

Je ne suis pas lecteur régulier de vos écrits, et seuls les billets concernant ces films m’ont incité à réagir (En fonction de ce que j’ai personnellement ressenti !) et à lire vos billets sur ces sujets.

Je suis désolé, mais la polémique avec / sur le blog de SILVANO prend des proportions inconsidérées. On peut avoir des avis divergents, et être respectueux des opinions des autres.

Le journal de SILVANO me convient mieux, question d’âge et de sensibilité, je suppose, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut en arriver à s’étriper et se détester.

Concernant CALL ME BY YOUR NAME ", j’aime ces histoires d’amour romantiques, c’est certain, car même très masculin, j’ai toujours été très romantique !

À propos de " SEULE LA TERRE ", vivre son homosexualité à la campagne, je le répète, est très difficile à vivre, quelque-soit la façon de la raconter, façon Ang ou Francis LEE !

Je vous souhaite de retrouver votre sérénité et de parvenir à terminer vos textes.

AMICALEMENT ET SANS... VÉHÉMENCE !

FRÉDÉRIC.

Celeos a dit…

@ Frédéric : vous avez raison, chacun son style. Mais quand vous dites : "Mais vous ne pouvez pas empêcher d’autres personnes, lecteurs assidus ou non de votre carnet d’humeurs, d’avoir des avis contraires.", ai-je jamais empêché quiconque d'avoir un avis différent du mien? Vous ne croyez pas que vous inversez les rôles !?

@Merci Arthur. Tu fais de beaux rêves et tu nous manques !
@ Merci Joseph, mon bonjour à la Wallonie.
@ Silvano : qu'aurais-je dû comprendre si vous vous étiez mieux exprimé ?
@ Marie : je pense à vous, ce qui est prévu sera tenu dès que j'aurais davantage de temps.
@ estèf : bises !

Ludovic a dit…

Commentaire envoyé le 12 mars vers 8h et apparemment non reçu:
Dans cette guerre des billets et des blogs dont le sens m’échappe car elle me semble opposer sur le sujet du jour des opinions largement concordantes et en tout cas conciliantes, je retiens un propos blessant qui m’étonne sous votre plume revendiquée, il est vrai, comme véhémente mais généralement exacte. Il est probable que les commentateurs et les lecteurs de ces blogs que vous stigmatisez soient, dans leur majorité, plus en âge d’admirer de jeunes nudités que de s’en faire aimer. C’est sans doute ce que vous prétendez souligner par l’adjectif cacochyme. Il ne signifie pas vieux mais de santé ou de constitution débile. Or c’est bien parce que ces lecteurs plus ou moins âgés sont encore assez vaillants, du moins moralement, qu’ils commentent avec humour, autodérision ou simple nostalgie ces photos, ces chroniques et ces critiques et qu’ils y trouvent des raisons de ne pas vivre leur condition comme pathétique. Votre condescendance à leur égard m’est d’autant plus douloureuse que, pour ma part, je suis également un de vos lecteurs assidus, sinon toujours convaincu.

Silvano a dit…

Dieu sait que ça m'emmerde de polémiquer avec toi : connaissant tes idées, j'ai (mal, peut-être...)voulu dire que le film de Luca Guadagnino contient des éléments que tu as en détestation, dont ces intellectuels petits-bourgeois qui seraient les premiers pendus d'un éventuel grand soir (mais c'est une plaisanterie, voyons !).

Un lecteur commun (il y en a plus que tu ne sembles le croire) m'écrit qu'il t'a envoyé un commentaire concernant ce passage : [Que l’on fasse le choix de la médiocrité intellectuelle assumée et de l’imposture esthétique est également une façon d’être. Chacun est libre de se donner en spectacle dans ce qui à mon sens est devenu le pathétique de ces blogs qui n’ont plus de commentateurs que cacochymes.]
C'est charmant, et si ce n'était mes heures de vol, je pourrais également en être blessé. Que les commentateurs qualifiés de "cacochymes" le soient n'est pas étonnant.
L'un deux m'a envoyé copie de son commentaire posté ici, que tu n'as pas publié. Comme je suis fort peu malveillant de nature, paraît-il, je n'ose croire que c'est intentionnel.

Enfin, pour ce qui me concerne, je m'abstiens de commenter quoi que ce soit ici depuis un certain "brisons là !" péremptoire, dont tes billets concernant, précisément, les deux films qui ont déclenché cette stupide guéguerre. Je vois, en outre, que tu as supprimé Gay Cultes de ta liste de blogs amis. C'est infiniment petit.

Celeos a dit…

@ Silvano : Je suis tout petit, Silvano, une poussière, et votre blog m'a gonflé depuis longtemps. Par l'amitié restant je m'abstenais de vous en dire la vanité. Votre insulte, à une époque où l'on torture et l'on tue en Tchétchénie, où l'on pend en Iran avec des grues, ne m'incite pas à penser que l'on peut plaisanter avec ces choses-là. Cette notion de "grand soir" fait partie de votre imaginaire, pas du mien, et je n'accepte pas que cette "plaisanterie" dont chacun peut apprécier la finesse soit ainsi, avec autant de légèreté, un simple jeu verbal. Quant à la médiocrité et l'imposture, je ne tomberai pas dans le piège de vous en préciser les détails.

@Ludovic : votre commentaire ne m'était pas parvenu. Si vous restez vaillant, si votre sens de l'humour est inaltérable, prenez ma condescendance pour ce qu'elle est : un grand désintérêt pour ce monde de manière générale. Il n'est pas nécessaire lorsque l'on est actif et vaillant de se projeter dans des Gustav von Aschenbach. Encore une fois, c'est un choix de ton.

FrançoisB92 a dit…

Bonsoir Celeos,
Ce qui est intéressant dans ces échanges, c'est la perception de l'homosexualité.
Pour ma part, être homosexuel, c'est être révolté, c'est vouloir le bouleversement perpétuel, et tant, toujours, et éternellement. C'est retrouver des auteurs, un air, une musique, des mots auquel j'associe Pasolini, Foucault, le Fhar, Genet, Hocquenghem et tant. C'est être sale! Et surtout ne pas vouloir plaire.
C'est pour cela que j'aime ce blog, que je retrouve les repères qui ont nourri la construction de mon être, et qui me rappelle malgré un certain confort bourgeois, qui je suis.
Je vous en remercie, et malgré un certain regret de ne plus pouvoir vous lire, l'arrêt de ce blog est aussi un cri de révolte. Merci!
François B

Celeos a dit…

Merci François, nous partageons bien cette vision des choses.

pepito a dit…

bonjour. je crois que c'est la première fois que je m'exprime sur ce blog qui aiguillone souvent mon intérêt et mes sens.
"Call me by your name" me semble être le film le plus important depuis un moment. Gay ? rien à foutre. je parle de film, d'écriture, de création.
James Ivory, le scénariste, partait de loin. Il faut reconnaître que le roman était plaisant mais passablement... passable... pour tout dire, je m'attendais à profondément m'ennuyer à un nouveau film communautaire... (je n'ai qu'un goût très limité pour le cinéma queer)
pourtant je suis allé d'émerveillement en émerveillement... surtout au niveau du scénario qui est d'une intelligence diabolique... il a précisément taillé dans les lourdeurs du roman et taillé les situations comme un diamant... tout y est et surtout ce qu'on prétend ne pas y voir...
j'ai été très déçu que Guadagnino affirme travailler sur la suite où le sida aurait sa place... à quoi bon ? tout y est déjà délicatement suggéré...
Guadagnino n'est pas un immense réalisateur... Il a surtout un réseau et une certaine sensibilité qui pourrait en faire un petit maître... "I am love" ne tenait pas ses promesses, "Bigger splash" fut une daube sans espoir...
ici, j'imagine qu'Ivory a eu son mot à dire pour trouver cet équilibre délicat et fragile...
après, il y a l'humour et la grâce de la distribution... blablabla Thimothée... il n'est que charme et fraîcheur, c'est entendu... mais il n'est pas seul à l'écran... Arnie Hammer est parfait en mec absolument détestable... il n'est pas si beau, il danse horriblement mal, il n'a rien pour lui si ce n'est une présence et, surtout, une fragilité animale qui semble dissimuler un secret... et les parents dont j'ai la flemme de chercher le nom (enfin le père puisque je suis un fan hardcore d'Amira Casar depuis des lustres... le père qui fut inoubliable chez les frères Coen...) Ce père qui est l'humanité à lui tout seul...
bon bref, et la bande son diabolique également..
je suis déjà allé revoir le film en salle, nettement plus ému la seconde que la première d'ailleurs... et j'ai déjà récupéré le blu ray en passant par les US (sans les "scènes coupées" au grand dam de mon ami...)
bien cordialement
pépito

Celeos a dit…

Merci de ton commentaire Pepito. J'hésite encore à écrire pourquoi ce film me semble une supercherie. L'impression que ni le film, ni le roman que je n'ai que feuilleté en librairie ne me semble être à la mesure de l'enjeu annoncé... Et j'en ai un peu marre de devoir marquer ma différence (!) dans mes appréciations des choses... Ni Aciman, ni Guadagnino en tout cas ne me semblent à la hauteur !

Fais une bise de ma part au bel Alexandre !

pepito a dit…

ce que je veux dire c'est qu'en aucun cas, je considère ce film comme un film communautaire. j'y ai traîné tous mes amis très majoritairement hétéros... tout le mone a été ému jusqu'aux larmes. je ne pense pas même qu'il s'agisse d'un amour gay... juste la rencontre inattendue de deux personnes...
je vis à peu près dans ce genre d'atmosphère d'émulation culturelle permanente... un jeune garçon de 26 m'a choisi comme "guide" il y a quatre ans et nous nous surprenons régulièrement et réciproquement... aucune ambiguïté entre nous... juste le plaisir de découvrir... je l'ai initié au théâtre, à la danse contemporaine, il suit mes conseils avec attention... je ne dis pas qu'il est forcément d'accord avec mes choix... en tout cas c'est passionnant...
je m'éloigne du film mais pas tant que ça, en fait... du moins, de mon point de vue...
encore une fois, gay n'est pas un critère esthétique pour moi... et certainement pas ce qui détermine mes choix. par exemple, le cinéma que je vénère est plutôt celui de la nouvelle vague française... aujourd'hui, j'en trouve les traces du côté d'Eugène Green...
voilà, sur ce...
bonne nuit... :)

pepito a dit…

lequel "bel Alexandre", j'en ai plusieurs en magasin ? :)

Celeos a dit…

Je pensais à celui qui hante le Louvre nuitamment et dont j'aime tant le regard...

pepito a dit…

peux-tu être plus explicite, stp ? :)
en mp sur mon site si tu préfères...
www.pepitotheque.blogspot.com
biz

Celeos a dit…

C'est là Pepito : http://vehemes.blogspot.fr/2016/10/alexandre.html
biz

pepito a dit…

ah bah, effectivement. je lui fais la bise chaque rare fois que je le croise au hasard des rues... ça fait longtemps d'ailleurs... depuis son déménagement, je crois... :)